216_print_franziska_strauss_79A3793_cCarole Petitdemange, violon (remplacée par Guillaume Latour)

Carole Petitdemange & Mi-Sa Yang, violons

Yuko Hara, alto

Joëlle Martinez, violoncelle

Si Ardeo – en latin : je brûle – est le nom de ce quatuor, c’est aussi la devise avec laquelle les quatre jeunes femmes abordent leurs répertoires ; le succès leur donne raison. Constitué en 2001 au sein du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, le Quatuor Ardeo fait aujourd’hui partie des formations françaises les plus renommées.
Une parfaite entente artistique basée sur un travail sans relâche, un esprit d’harmonie et une grande complicité donne naissance à un parcours couronné de plusieurs prix aux concours internationaux : de Bordeaux, de Moscou, du Premio Paolo Borciani de Bologna, ainsi qu’au Concours International de Musique de Chambre de Melbourne.
Fortement inspiré par des personnalités musicales telles que Rainer Schmidt (Quatuor Hagen), Ferenc Rados ou Eberhard Feltz dans ses études, le Quatuor travaille régulièrement avec des compositeurs tels que Kaija Saariaho, Pascal Dusapin, François Meïmoun et Philippe Schoeller.
Leurs victoires aux concours et l’enthousiasme que les jeunes femmes suscitent en public conduisent le Quatuor Ardeo sur les grandes scènes et festivals d’Europe : Santander (ESP), Kuhmo (FIN), Festival d’été de Genève, Casino de Bâle et Festival de Davos (CH), Lockenhaus et Attersee (A), Radialsystem à Berlin, Schleswig-Holstein Musikfestival et Beethovenfest Bonn (GER), Ohrid Summer Festival (MAC), Palazzetto Bru Zane à Venise (IT)…
Nommé « Rising Stars », le quatuor Ardeo mène en 2014/15 une tournée de concerts dans les plus prestigieuses salles européennes : Philharmonies de Cologne, de Paris et de Luxembourg, Concertgebouw d’Amsterdam, Palais des Beaux Arts de Bruxelles, Townhall de Birmingham, Konzerthaus de Vienne et de Dortmund, Laeiszthalle de Hambourg, Konserthus de Stockholm, Megaron d’Athènes, Auditori de Barcelone, Casa da Musica de Porto, Museu Calouste Gulbenkian de Lisbonne, Palace of Arts de Budapest, Barbican Centre de Londres, Festspielhaus de Baden Baden.
En France, on a pu les entendre à la Cité de la musique, au Musée d’Orsay, aux théâtres parisiens du Châtelet, du Mogador et des Bouffes du Nord, à la Salle Cortot, au centre Georges Pompidou, à l’Assemblée Nationale, à l’Orangerie de Sceaux, à l’Arsenal de Metz, à l’opéra de Vichy, à l’Archipel de Fouesnant ainsi que lors des Festivals de Radio France et Montpellier, des Folles Journées de Nantes ainsi qu’en région et du Japon, du Périgord noir, des Flâneries de Reims, du Septembre musical de l’Orne, du Quatuor à l’Ouest de Crozon, des Aspects d’aujourd’hui de Caen, des Nuits Romantiques du Lac du Bourget, Jacobins et Saint Pierre des Cuisines de Toulouse…

Le Quatuor Ardeo aime partager la scène avec des artistes tels que Bertrand Chamayou, Jérôme Ducros, Renaud Capuçon, Henri Demarquette, Jérôme Pernoo, Alain Meunier, Vladimir Mendelssohn, Loïc Schneider, Evgeny Koroliov, Mario Brunello, Andrei Korobeinikov, Laurent Cabasso et collabore plus étroitement avec le pianiste David Kadouch et le clarinettiste Reto Bieri.
En résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2008, le Quatuor Ardeo jouit également d’une résidence chez Pro-Quartet depuis 2010.
Désireux de transmettre sa passion de la musique de chambre, le Quatuor Ardeo donne des masterclasses en collaboration avec des conservatoires de Toulouse, Créteil et Hambourg.
Saluées largement par la critique internationale et française, elles font des apparitions dans des émissions de France Musique présentées par Gaëlle le Gallic, Stéphane Goldet, Jean Pierre Derrien et Lionel Esparza.
Le Quatuor Ardeo a présenté son premier disque en 2007 avec la première mondiale des deux premiers quatuors de Koechlin. En collaboration avec le pianiste David Kadouch est sortie un disque dédié à Chostakovich (Transart Live, 2010) et à Schumann (Decca, 2011). Avec l’aide du Palazzetto Bru Zane à Venise, les musiciennes ont enregistré, en première mondiale, trois quatuors d’Anton Reicha (Empreinte Digitale, 2014).