Lors de ce concert, vous goûterez au plaisir d’entendre une seule œuvre, comme on décide d’observer un seul tableau dans un musée.
—
Le Quatuor n°12 de Dvořák est sans doute l’une des œuvres de musique de chambre les plus connues du compositeur. Si l’Amérique y est bien évoquée – sons récoltés, mélodies blues ou gospel songs -, l’Europe centrale reste le cœur de ce récit, comme si l’âme slave avait trouvé un écho sur ce nouveau continent. Ecrit en moins de 3 semaines, ce quatuor à l’euphorie communicative, dessine autant d’images pittoresques de l’Amérique que d’élans lyriques et mélancoliques slaves. Une alchimie subtile que ne trahira pas le Quatuor Mona, mené par quatre jeunes femmes au tempérament flamboyant.