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L’été de l’année 1860 se passe à Hambourg « C’est là, dans cette ambiance nordique qu’il aime et qui donne à sa musique une couleur si particulière, qu’il va composer un premier groupe d’œuvres de musique de chambre dont lui-même, à la fin de sa vie, dira qu’il n’a jamais rien fait de mieux depuis. Il s’agit du sextuor opus 18 et des deux quatuors avec piano opus 25 et 26. » (Claude Rostand, Johannes Brahms, Fayard 1978 p. 267). Joachim qui reçoit une copie du sextuor dès son achèvement en septembre 1860 ne fait pour la première fois aucune critique ni observation. L’oeuvre, douce et classique, est comparée « aux plus belles réussites de Mozart de par le jaillissement de son inspiration et la perfection de sa forme » (id.).

Mais attablons-nous pour la soirée dans une de ces tavernes à matelots du port de Hambourg où l’on devine derrière toutes sortes d’écrans sonores et de fumée la présence d’un jeune pianiste hors du commun, qui nous interprète tour à tour à volonté czardas et romances populaires hongroises, en y mêlant de temps en temps ses propres œuvres…

Lieu de la représentation Ferme du Buisson – Allée de la Ferme, 77186 Noisiel

Programme

  • Brahms, Danse hongroise
  • Brahms, Quatuor avec piano op. 25 (finale)
  • Brahms, Sonate F-A-E (scherzo)
  • Brahms, Intermezzo op. 117 n°2 pour piano
  • Brahms, Sextuor n°1 op. 18