Originaire de Franche-Comté, le ténor Léo Vermot Desroches étudie le violon ainsi que le piano, l’écriture musicale et l’improvisation classique au conservatoire de Besançon, ville dans laquelle il obtient aussi une licence de musicologie. En 2017, il intègre le conservatoire supérieur de Paris dans la classe de Valérie Guillorit. Par ailleurs, en 2019, Léo est lauréat de la promotion Ravel de l’Académie Jaroussky et intègre en 2021, l’Atelier lyrique d’Opera Fuoco.

Lauréat de l’édition 2020 du concours international de chant lyrique de Marmande, il reçoit le Premier prix Opéra et le Premier prix Mélodie, et reçoit au Concours de musique baroque de Froville le 3e prix ainsi que le prix du Public. En 2021, il remporte aussi le 2e Prix et le prix du Public au concours de Chant lyrique d’Arles et les deux mêmes récompenses au Concours international de Chant lyrique de Canari.

Jouant sur des vocalités contrastées, Léo Vermot Desroches aborde sur scène des rôles tels que Tamino dans La Flûte enchantée de Mozart, Peter Quint dans le Tour d’écrou de Britten, Florestan dans Un Mari à la porte d’Offenbach, Énée dans Didon et Enée de Purcell, Don Ottavio dans Don Giovanni de Mozart, ou encore le Chevalier de la Force des Dialogues des Carmélites de Poulenc. On a pu l’entendre dernièrement dans l’opéra de Ravel l’Enfant et les sortilèges (Théière, vieillard et rainette) avec l’Orchestre national Bordeaux-Aquitaine dirigé par Paul Daniel à l’auditorium de Bordeaux, dans La Flûte enchantée au théâtre de Tarare avec la compagnie Pro’scenio, dans l’opera de Haydn L’Infedeltà delusa (Nencio), dirigé par Sigiswald Kuijken, ainsi que dans Giove in Argo (Licaone) de Lotti, dirigé par Leonardo Garcia Alarcon ou encore à la Philharmonie de Paris dans des extraits de La Flûte Enchantée de Mozart avec le Paris Mozart Orchestra dans le cadre du Concours international de Cheffes d’orchestre « La Maestra ».

Prochainement, Léo se produira dans les opéras de Richard Strauss, à l’Opéra de Limoges pour Ariane à Naxos dans le rôle de Scaramuccio, au Festival d’Aix dans Salomé (1er Juif) avec l’Orchestre de Paris, mais aussi dans Le Couronnement de Poppée de Monteverdi (Lucano, Soldato1, Consolo) avec l’Académie de l’Opéra de Paris ainsi qu’avec le Poème Harmonique au Théâtre de l’Athénée et à l’opéra de Dijon. On pourra aussi l’entendre dans des extraits de Don Giovanni à la Philharmonie de Paris avec le Paris Mozart Orchestra.